Ce sont les événements climatiques extrêmes qui sont en cause dans cette multiplication par 50 des morts provoquées par les dérèglements du climat. Les chercheurs ont estimé ce chiffre dans le cas où rien n'est fait pour stopper la hausse des températures. Entre 1981 et 2010, ce nombre de décès dus au climat était de 3 000 chaque année. Entre 2071 et 2100, ce chiffre passera à 152 000… Si le réchauffement planétaire de la planète n'est pas freiné rapidement, ce sont 350 millions d'européens qui seront exposés à des conditions extrêmes, s'alarme le rapport.
Pour établir ce résultat, les chercheurs ont étudié les conséquences de sept catastrophes dues au climat : inondations fluviales et côtières, tempêtes, sécheresses, canicules, vagues de froid, feux de forêt. Selon l'étude, ce sont les vagues de chaleur qui ont provoqué le plus de décès : ces épisodes causeraient 99% des décès, soit 151 500 morts en 2100. Les inondations sur les côtes risquent elles aussi d'entraîner plus de décès.
Les pays les plus à risque seront surtout ceux au sud de l'Europe, comme l'Italie, l'Espagne et le Portugal. 90% du risque est le fait du changement climatique, estime les scientifiques ; la croissance démographique, l'urbanisme ainsi que la migration sont également en cause, mais de manière moins aiguë. Du grain à moudre pour les prochaines initiatives visant à relancer l'accord de Paris, suite au retrait des États-Unis sur décision de Donald Trump.
Pour établir ce résultat, les chercheurs ont étudié les conséquences de sept catastrophes dues au climat : inondations fluviales et côtières, tempêtes, sécheresses, canicules, vagues de froid, feux de forêt. Selon l'étude, ce sont les vagues de chaleur qui ont provoqué le plus de décès : ces épisodes causeraient 99% des décès, soit 151 500 morts en 2100. Les inondations sur les côtes risquent elles aussi d'entraîner plus de décès.
Les pays les plus à risque seront surtout ceux au sud de l'Europe, comme l'Italie, l'Espagne et le Portugal. 90% du risque est le fait du changement climatique, estime les scientifiques ; la croissance démographique, l'urbanisme ainsi que la migration sont également en cause, mais de manière moins aiguë. Du grain à moudre pour les prochaines initiatives visant à relancer l'accord de Paris, suite au retrait des États-Unis sur décision de Donald Trump.